Sydney Chambers, Profession : pasteur et enquêteur.

Grantchester

Série anglaise (ITV)

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Un pasteur et un flic que tout oppose mais qui s’associent pour résoudre des enquêtes policières et qui finissent par devenir amis… Encore un énième duo improbable me direz-vous, comme on en voit beaucoup dans les séries américaines (Mentalist, Bones, Castle, FBI : Duo très spécial, The Blacklist et tant d’autres…). Mais ca fonctionne toujours et j’adore !!!!

J’ai regardé cette série par hasard parce que le synopsis me plaisait bien. Et bien j’ai vraiment aimé, c’est une super série très divertissante mais avec son lot de problèmes et d’émotions. J’ai eu un coup de cœur pour James Norton, alias le très séduisant pasteur Sydney Chambers, et que j’ai découvert avec cette série. Il est parfait dans le rôle tout en charme, gentillesse et torture romantique.

Adapté des romans de James Runcie Les mystères de Grantchester, la série m’a vraiment donné envie de lire les livres.

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En 1950, dans le petit village de Grantchester situé dans la banlieue de Cambridge, le pasteur Sydney Chambers aide l’inspecteur Geordie dans des enquêtes criminelles. Tout les oppose : Sydney est un homme d’église qui dédie sa vie à Dieu et à ses paroissiens et qui fait les choses en douceur, alors que Geordie est inspecteur de police qui se dédie à la chasse aux criminels et qui fait les choses avec des méthodes totalement à l’opposé. Mais malgré ces différences, les deux hommes vont devenir amis et même très amis.

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Les intrigues policières sont très bien ficelées, n’hésitant pas à parfois à être sombres, presque glauques montrant ainsi toute l’étendue et tous les tréfonds de l’âme humaine. L’association entre Sydney et Geordie permet aussi d’apporter une part d’humanité dans un milieu policier qui à l’époque ne prêtait pas réellement attention  à ces choses là. Et puis il faut dire que s’associer à un prêtre est fort pratique car les gens sont plus enclins à se confier à un prêtre qu’à un policier un peu rude et aux premiers abords peu compatissant et amical.

Mais la série va au-delá de la simple série policière et des enquêtes qui s’enchainent. L’amour est aussi au rendez-vous. La relation qu’entretien Amanda avec Sydney est complexe. Elle apporte son lot de beaux moments mais aussi de moments tristes et déchirants. Comme toujours avec les amours impossibles. Impossible de part le rang social et le statut d’Amanda mais aussi de part la profession de Sydney et sa conviction qu’il n’est pas assez bien pour elle. Pendant les deux premières saisons j’aimais assez le personnage d’Amanda mais avec la saison 3 je n’arrive pas à savoir si c’est un personnage que l’on doit aimer ou détester. En tout cas j’ai commencé à ne plus réellement l’aimer car elle devient une femme capricieuse et qui ne comprend pas ce qu’implique d’être lié par amour à Sydney.

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La série est intéréssante car elle laisse une grande part au questionnement sur la foi et l’exemple que les hommes d’église doivent incarner. Les hommes de Dieu sont avant tout des hommes comme les autres et le souhait de mener une vie normale est toujours en conflit avec les devoirs et les engagements qu’impliquent la profession de ministre du culte. Que ce soit Sydney dont l’amour pour Amanda s’accorde mal avec les missions de pasteur, ou Léonard (l’autre prêtre de la paroisse) dont l’homosexualité rend l’exercice de son sacerdoce compliqué. Des hommes qui sont torturés et en perpétuels questionnement sur leur engagement mais dont la foi reste cependant intacte et leur service auprès de Dieu remarquable.

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En parlant de Leonard, il faut dire que lui et Mrs Magguire sont des supporting characters géniaux ! Mrs Magguire qui a toujours tendance à être choqué par tout et à toujours rouspéter est une personne adorable, attentionnée et sans elle Léonard et Sydney seraient complètement perdus. Et Léonard tout timide et tout complexé en est un personnage qu’on ne peut qu’aimer et qui complète parfaitement Syndey.

Enfin, l’ambiance générale d la série est extraordinaire. On est plongé dans les années 50 avec le jazz, les robes corolles aux couleurs pastels et les voitures vintage. L’assouplissement des moeurs, mais aussi des lois qui apparaissent obsolètes comme la peine mort, et enfin les retombées de la Seconde Guerre Mondiale qui a traumatisé les esprits et qui apporte une profondeur psychologique à l’intrigue.

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